4 stratégies pour aider les élèves à (mieux) étudier

Hélène Dagnelie
26 mars
5 mn

"Mais madame, je vous promets : j’avais étudié !"

As-tu déjà tenté de percer ce qui se cache derrière cette notion d'étude avec les élèves ? Essaie et tu seras surpris ou surprise souvent perplexe…

  • Non, relire ce n’est pas étudier ! 
  • Non, tu n’es pas visuel, auditif, visuel ou kinesthésique.
  • Oui, te poser des questions est une bonne stratégie.
  • Non, on n’étudie pas du savoir comme du savoir-faire.

 

Essayons de mieux cerner ce concept au regard des sciences cognitives et de la neuroéducation et proposons des pistes concrètes pour nous aider à mieux les faire étudier.

1) On explique ! Définir ce qui se cache derrière le mot “étudier”

Lors de mes entretiens PIA avec les élèves en difficulté, la question de l’étude est souvent abordée. Et hélas, la réponse est souvent la même : 

“J’ouvre mon cours et je relis."

Je m’amuse à leur dire que si c’était la bonne recette, ce serait super pour les élèves, mais aussi pour nous les profs. Une fois l’information relue, elle serait enregistrée. Le pied ! Hélas, c’est un peu plus compliqué… 

Et si on leur expliquait comment fonctionne ce super outil qu’est le cerveau ? Au sein de mon école, ça prend la forme de modules en début de première année. Je vous conseille deux outils pour ça : 

 

Plasticité cérébrale et connexions neuronales

J’explique aux élèves comment fonctionne leur cerveau. J’appuie sur le fait que l’oubli est normal et qu’il nous faut trouver des stratégies pour le contrer : c'est la consolidation. Je précise aussi que nous n’avons pas qu’une mémoire, mais bien des mémoires et que chacune d’entre elles fonctionne différemment, en fonction du type de connaissances à acquérir, de l’objectif et du temps de rétention de l’information.

Je déconstruis cette idée que relire, c’est étudier, en leur expliquant l’illusion du savoir. Je définis le concept d’étudier, c’est-à-dire mettre en mémoire sur du long terme, pour que l’information existe d’elle-même en tout lieu et en tout temps, sans support de rappel. Pour y arriver, cela prend du temps, mais c’est indispensable. 

En effet, disposer d'un grand stock de connaissances et d’automatismes permet de libérer des ressources cognitives en mémoire de travail. Ainsi, on ne sature pas rapidement, et ceci nous aide à mieux effectuer des tâches complexes.

action !

2) On débunke ! Déconstruire les neuromythes liés au style d’apprentissage

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