Pratique

3 étapes pour mettre en place des ateliers autonomes en primaire

Karine Vacher
27 janvier
5 mn

L’autonomie est un peu le Graal de tout prof ! Il existe de nombreux fonctionnements pédagogiques qui visent à la favoriser… Il s’agit tout d’abord d’une posture qui conduit à une mise en œuvre pédagogique particulière, nécessitant parfois une adaptation. 

Avec nos dix ans d’expérience, nous pointons ici les essentiels de la mise en place d’une autonomie apaisée. Nous parlons ici d'ateliers et de centres d'autonomie

  • Par ateliers, nous entendons des ateliers guidés par vous, et mis à disposition dans des temps cadrés et spécifiés.
  • Les centres d'autonomie, eux, sont toujours à la disposition des élèves et sont gérés par elles et eux en fonction de leurs besoins ou de leurs avancées dans leurs apprentissages.

 

Étape 1 : Choisir mes intentions 

J’ose lâcher le frontal et le contrôle pour une autonomie réelle de mes élèves

Il s'agit ici d'une capacité pour chacun et chacune à interroger et à oser travailler différemment. Mettre en place des ateliers autonomes signifie en effet plusieurs acceptations  : 

  • Ne pas tout contrôler tout le temps.
  • Permettre un feedback rapide en préparant des auto-corrections.
  • Oser l’apprentissage autrement :  manipulations, fiches, jeux, etc.
  • Faire confiance aux élèves pour qu’ils et elles s'entraînent seul·es.
  • Travailler sur l’intérêt et les enjeux de ces ateliers.
  • Accepter la triche (si si !) : expliquer son inutilité pour les apprentissages.

J'installe un climat de classe plus responsable

Adopter des ateliers et centres d’autonomie offre des choix :

  • Pour les élèves, de faire des ateliers dans l’ordre de leur choix. Cela leur confère une plus grande liberté et donc un plus grand investissement dans leur travail (sentiment d’autonomie favorisé).
  • Pour les élèves, apprendre à s'exercer seul·e avec feedback rapide grâce à l’autocorrection. Ainsi, il y a plus de prise sur les apprentissages.
  • Pour l'enseignant·e, observer le groupe fonctionner, c'est toujours riche d'apprentissage. Circuler d'un ou une élève à l'autre pour des aides spécifiques. Laisser la majeure partie de la classe en autonomie et prendre un petit groupe pour travailler une compétence encore fragile .
1, 2, 3 ACTION !

Étape 2 : choisir l'organisation pédagogique et les degrés d’autonomie  

Niveau 1 : les outils pour réussir et l’autocorrection

Quel que soit le degré d'autonomie, l'autocorrection et l'étayage didactique restent les piliers de la réussite. Toutes les propositions que vous ferez doivent proposer une fiche d'autocorrection. Par étayage, je pense à toutes les fiches ou affiches réalisées en classe, les cartes mentales, leçons des manuels, qui vont permettre aux élèves d'avancer pas à pas pour réussir leur activités et sans l'omniprésence de l’enseignant·e. 

Les outils doivent être à portée de tous et toutes, et utilisés en fonction des besoins. Exemples :

  • le matériel de numération (cubes, abaques, carnets de numérations) ;
     
  • les outils d'écriture (fichiers d'aide à l'écriture, dés pour raconter des histoires, répertoire de mots outils et de mots thématiques) ;
     
  • les leçons et mémentos du commerce, les cartes mentales nécessaires pour cette période ;
     
  • les outils pour dessiner.

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