Pour autant, si vous êtes trop cool ou trop dur, il est possible de s’adapter et trouver un juste milieu. L'idée serait d'instaurer et de préserver un cadre dont les élèves ont besoin et qu'ils cherchent donc toujours à tester.
Mais pour poser ce cadre et le faire respecter, il est fortement déconseillé d'utiliser la peur, qui est loin d'induire le respect... Sourire et être à l'écoute ne veut pas dire être niais et tout laisser passer. Quel que soit l'âge des élèves, ce qu'ils doivent ressentir, c'est votre capacité à leur donner un cadre serein et sécure pour travailler.
Quand on se demande s'il vaut mieux être sympa ou non les premiers jours, ce qui se cache donc derrière c'est « Vaut-il mieux me faire aimer ou vaut-il mieux qu'ils aient peur ? ». Or la question serait plutôt de savoir : comment je montre aux élèves que je les respecte en tant que personnes et qu'ils peuvent compter sur moi pour que ce respect reste intact dans n'importe quelle situation ?
En gardant cela en tête, vous pouvez sourire, froncer les sourcils, élever la voix juste ce qu'il faut ou chuchoter, montrer votre joie ou votre mécontentement, les enfants ou adolescents que vous avez en face de vous sauront que c'est pour conserver la justice et la justesse du cadre dans lequel vous vous proposez de les accompagner.
C'est difficile, c'est intense, c'est une attention de tous les instants, mais c'est une clé qui ouvre des portes vers un climat de classe apaisé.