J'ai appris à déculpabiliser dans mon métier de prof, et ça va beaucoup mieux !

Elodie Leclerc
27 janvier
5 mn

La culpabilité, ce sentiment assez désagréable, bien connu des enseignants et enseignantes, qui nous ronge de l’intérieur et nous conduit invariablement à repousser nos limites sans compter, pour en faire toujours un peu plus, parfois même jusqu’à l’épuisement. 

Vous voyez de quoi je parle ? Pendant des années, j’ai passé mes soirées, et parfois mes nuits, à me refaire le film de la journée en me demandant ce que j’aurais pu faire de mieux, ce que j’aurais dû faire autrement, ce qu’il aurait fallu dire… sans jamais penser à observer mes réussites.

Pourtant, curieusement, quand il s’agit de nos élèves, nous faisons souvent preuve de compréhension. Nous mettons tout en œuvre pour qu’ils développent un regard positif sur eux-mêmes, acceptent leurs erreurs, aient confiance en eux, soient fiers de ce qu’ils ont accompli, etc. Si on essayait de prendre les choses en main pour tenter de faire preuve de cette même bienveillance envers nous-même et arrêter de nous faire des reproches inutiles ? Au moins un petit peu, pour commencer… 

Déculpabiliser, une nécessité

Culpabiliser, se juger, ressasser : tout cela est source d’anxiété et est donc très mauvais pour notre santé. Le stress impacte négativement notre organisme et joue sur notre humeur. Et des fois que cela ne suffise pas, vient s’ajouter l’impression de ne jamais être à la hauteur alors qu’on travaille sans relâche et l’incapacité à voir ce que nous avons fait de bien. Bref, le cocktail idéal pour vraiment se sentir mal. 

Agissons pour nous préserver ! Personne ne peut le faire à notre place, mais tout le monde appréciera. Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres. Vos élèves, vos collègues et votre famille vous préfèrent épanoui·e et disponible.

Breaking news : nous ne sommes pas responsables de tout

Sur le terrain, nous sommes en première ligne pour accueillir les problématiques des élèves et des familles, ce qui peut parfois nous donner l’impression qu’il est de notre devoir d’y répondre. Qu’il s’agisse de difficulté scolaire, comportementale ou sociale, nous avons la responsabilité de repérer et d’écouter, mais nous ne sommes pas des super héros, et surtout, nous ne sommes pas compétents dans tout. 

Il est donc important d’essayer de prendre du recul pour repérer ce qui est de notre ressort et accepter de passer le relais quand c’est nécessaire. Il n’est pas facile d'accepter de ne pas pouvoir agir directement sur certaines situations, mais cela ne signifie pas que nous ne faisons rien !

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